Une sélection suédoise magique
Avec Francesco Zet (Father Patrick) en leader de la délégation suédoise et, au-delà, scandinave, la réplique aux ambitions françaises sera bien présente. Considéré comme l’un des meilleurs trotteurs suédois de l’histoire, titulaire à 6 ans de huit Groupes 1, le pensionnaire de Daniel Redén sera la seconde attraction médiatique de l’épreuve, la première étant Idao de Tillard. Son entraîneur l’a toujours jugé très supérieur à DON FANUCCI ZET ("Francesco Zet évolue dans un autre monde" nous a-t-il expliqué en octobre dernier) dont le potentiel est pourtant plus que respectable en tant que vainqueur de… l’Elitloppet 2021 et sixième du Prix d’Amérique 2023. C’est l’annonce de la participation d’Idao de Tillard qui a challengé Daniel Redén pour accélérer le retour de son champion : "Beaucoup de gens disent qu’Idao de Tillard est le meilleur trotteur du monde et je veux que mon cheval montre ce qu'il vaut face à lui. Cela va être très amusant et nous y allons à fond."
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Avec la star des 5 ans, désormais bien connue en France, JOVIALITY (SWE) (Chapter Seven), le ticket suédois s’annonce costaud. La représentante de la Stall Courant n’a plus été revue depuis l’hiver (avec notamment sa troisième place dans le Prix d’Amérique). Pour elle, comme pour Francesco Zet, absent depuis août 2023, il s’agit maintenant de connaître les chemins qu’ils vont utiliser pour arriver sur l’épreuve qui a lieu dans un mois. Pour l’instant, peu d’éléments ont transpiré sur la question de la rentrée (ou non) au programme de chacun. Ce contexte est de ce point de vue particulier avec les candidats les plus attendus (Idao de Tillard compris) qui n’ont pas été vus depuis plusieurs mois.
Le vivier scandinave
C’est maintenant, dans les prochaines semaines, dans le vivier scandinave que Anders Malmrot va devoir piocher. SAN MOTEUR (PANNE DE MOTEUR), deuxième dead heat avec Go On Boy l’an dernier, sera le grand absent de l’année. Très attendu l’an dernier et décevant (dernier de la Finale), HAIL MARY (SWE) (Googoo Gaagaa) vient de s’imposer à Bollnäs après un meeting d’hiver parisien raté. Il a d’abord à son programme la Finlandia-Ajo (Gr.1), dimanche prochain (5 mai). Il fera encore partie des possibles participants, tout comme ceux qui vont briller dans les Groupes 1 européens à venir, incluant par exemple la Paralympiatravet (Gr.1) qui se disputera samedi 4 mai.
Pas de candidats américains en vue
Anders Malmrot et son équipe ont prospecté de l’autre côté de l’Atlantique pour attirer quelques pointures US. Pour l’instant, toutes les tentatives ont échoué. Malgré de nombreux contacts, relate le média suédois Travronden, l’entourage de la championne de 5 ans Jiggy Jog (Walner) a répondu par la négative. Grande rivale de Joviality en 2022 aux Etats-Unis, au sein de la même génération de pouliches de 3 ans, Jiggy Jog est aussi d’origine suédoise. Débarrassée de Joviality (venue chercher la gloire en Europe) l’an dernier, Jiggy Jog a été élue meilleure jument d’âge en fin d’année. Vendue au début de cette saison à une association de dix copropriétaires, elle ne viendra pas courir en Europe cette année mais pourrait être présente l’an prochain. Un de ses copropriétaires Steve Stewart (Hunterton Farms) explique ainsi : "Cette année, l’Elitloppet sera vraiment difficile à remporter vu la qualité des premiers invités. Notre rêve est de l'emmener en France l’hiver prochain puis de rester en Europe et de viser l’Elitloppet 2025."
Les contacts avec l’entourage de Southwind Tyrion (Muscle Hill), vainqueur de la Breeders’ Crown 2023 pour trotteurs d’âge, n’ont pas non plus abouti relate encore Travronden. Et ceci, en dépit d’une capacité à mettre de l’argent sur la table pour prendre en charge une bonne partie des déplacements. La piste américaine semble définitivement refermée pour cette année.
