Thomas Ducos en chiffres
- 27 ans
- 512 courses et 38 succès au 4 octobre 2024
- 511 à l’attelé - 1 au monté
Ses bilans annuels depuis ses débuts en 2017
- 2017 : 1 course
- 2018 : 4 courses
- 2019 : 15 courses
- 2020 : 43 courses - 2 victoires
- 2021 : 45 courses - 4 victoires
- 2022 : 59 courses - 2 victoires
- 2023 : 116 courses - 9 victoires
- 2024 : 229 courses - 21 victoires
Comment expliquez-vous cette réussite ?
T.D.- Je suis arrivé au bon moment tout simplement. Certains apprentis de l’écurie sont passés professionnels et il y avait de la place pour moi. J’ai eu l’opportunité de driver plus régulièrement et de prendre de l’expérience. Il y a beaucoup de communication avec l’entraîneur (Franck Terry). Cédric Terry est également à l’écoute et n’est pas avare de conseils. Ils connaissent bien leurs chevaux et nous permettent de progresser continuellement tout en nous faisant confiance. Nous avons aussi la chance de pouvoir driver l’ensemble des chevaux de l’écurie grâce à la confiance des propriétaires. Cette réussite est le fruit du travail de toute une équipe. Quand nous sommes seuls, nous n’allons pas loin.
Sur le même thème : La folle semaine de Théo Briand continue dans un Groupe
Le travail auprès des chevaux demande beaucoup d’implication, comment réagissent vos proches ?
T.D.- Mon papa était coach sportif et comprend parfaitement l’engagement auprès des chevaux et de leur entraînement. Avec ma sœur Amaya, ils sont mes premiers supporters. Ils m’accompagnent et regardent régulièrement mes courses si bien que lorsque je rentre à la maison, Equidia tourne désormais en boucle à la télé (rires).
Vous êtes actuellement en tête du classement des apprentis, qu’est-ce-que cela représente pour vous ?
T.D.- Sincèrement, cela ne change rien à mon quotidien. On se prend un peu au jeu depuis quelques semaines mais le plus important est que le travail soit bien fait et que les chevaux se comportent le mieux possible. Si je suis à ce stade, c’est avant tout grâce au travail de toute l’équipe, aussi bien en Normandie que dans le Sud-Ouest.
"Je le connais depuis qu’il a 16 ans lorsqu’il est arrivé chez mon père. Thomas possède un très bon tempérament. Il est toujours à l’écoute des différents conseils. Il aime le cheval avant les courses. L’expérience prise ses derniers mois lui a crédité de la confiance. Il restera discret et ne se mettra jamais sur le devant de la scène car ce n’est pas dans son éducation. Il a pour lui de s’entendre aussi bien avec les poulains que les chevaux d’âge. Nous sommes très heureux de sa réussite."