Patrick Joubert : des réussites qui ne se comptent plus
Les réussites de propriétaire et d’éleveur de Patrick Joubert en obstacle, seul ou en association, ne se comptent plus. En France, Net Lovely fut une brillante représentante, gagnant les Groupes 3 Prix André Michel, Robert de Clermont-Tonnerre, Ingré et Héros XII, avant de terminer deuxième du Groupe 1 Prix La Haye Jousselin, le Grand Steeple de l’automne. Exportés outre-Manche, ses élèves, Silviniaco Conti et Vautour, ont gagné là-bas, à eux deux, la bagatelle de douze Groupes 1, dont trois lors du prestigieux meeting de Cheltenham. Ce dimanche, Patrick Joubert a eu un partant, Harry Conti, dans le très convoité Prix du Président de la République (Gr.3), à Auteuil. Il y a conclu 5ème.
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L’élevage Hanquiez : de Vincennes à Auteuil et... Merano !
Parallèlement, les Hanquiez s’intéressent au galop, où l’entraîneur, Jean Gleizes, est leur homme de confiance : "Il nous a acheté, dans une course à réclamer, une jument du nom de Pampasha, qui a fait une belle carrière, notamment au niveau des gros handicaps en plat, nous apprend Gérard Hanquiez. Et, surtout, Pampasha est devenue la matrone de notre élevage d’obstacle, grandement valorisé par Rémi Cottin, autre professionnel d’exception que nous avons eu l’heur de côtoyer et qui, par bien des traits, nous rappelait Alfred Lefèvre. De la sorte, nous avons eu Utopie des Bordes et Victoire des Borde, respectivement gagnantes de Groupe 1 et de Groupe 2, à Auteuil, ou encore la valeureuse Olivia des Bordes et… Lutin des Bordes, deux fois vainqueur du Grand Prix de Merano, le Grand Steeple italien. Non seulement nos chevaux de trot et de galop sont élevés ensemble, mais, les uns et les autres baptisés à la lettre, ils portent, parfois, le même nom !"
"Non seulement nos chevaux de trot et de galop sont élevés ensemble, mais ils portent parfois le même nom !" (Gérard Hanquiez)
Un bon début et une suite à l’avenant
Les Hanquiez sont installés dans le département du Cher, au Domaine des Bordes – d’où, bien sûr, l’appellation de leurs élèves –, à Mornay-Berry, entre Bourges et Nevers. Leur exploitation s’étend sur cent quatre-vingts hectares et se partage entre la culture céréalière et l’élevage des chevaux. Ils ont, présentement, une dizaine de poulinières, galop et trot confondus. Outre le fait d’exercer la même profession, dans la même région, le trait d’union avec Patrick Joubert s’est d’abord fait avec Belle du Berry, l’une des élèves pur-sang de Gérard Hanquiez et des siens, que l’homme de l’Allier acheta, avec son associé, Paul Couderc, et qui lui offrit notamment un succès dans le Grand Steeple-Chase de Lyon. C’était un bon début, que vient parachever Lutin des Bordes dans l’autre discipline.