Une première pour les Biasuzzi
C’est un label connu dans le monde entier au trot, "Bi" pour Biasuzzi. Mauro Biasuzzi avec son épouse Marina poursuit depuis de nombreuses années la réussite de l’élevage familial, basé à Udine en Italie dans la région du Frioul, avec un centre d’entraînement installé dans la région de Venise. Les "Bi", pour les plus récents, ont pour étendards Oasis Bi (Toss Out), Twister Bi (Varenne) et autres Equinox Bi (Valley Boss Bi) pour n’en citer que quelques-uns. Habitués des salles de ventes à travers le monde, que soit à Lexington aux États-Unis ou en Suède la veille de l’Elitloppet par exemple, les époux Biasuzzi ont découvert celle de Deauville ce mardi en présentant six yearlings. "Quand Hugues Rousseau nous a contactés puis est venu au sein de notre élevage pour voir nos yearlings, il s’est montré très convaincant pour que nous venions présenter des yearlings. L’expérience nous a paru intéressante pour notre label qui est connu internationalement, explique Marina Biasuzzi. Nous découvrons cette structure à Deauville qui est exceptionnelle."
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L’expérience a été mitigée dans l’ensemble puisqu’ils ont procédé à cinq rachats dont un fils de Face Time Bourbon, I Love You Bi, pour la somme conséquente de 110.000 €. Mais ils ont vendu l’un des tops avec la femelle Iron Lady Bi, une fille de Maharajah de la famille de la championne Joviality (swe) (Chapter Seven), troisième du Prix d’Amérique Legend Race cet hiver. "Quand il s’agit de femelles, j’ai tendance à vouloir les garder (sourire), mais nous étions contents de voir que c’est Björn Goop qui s’en est porté acquéreur. Je lui ai dit qu’il fallait qu’il pense à moi quand il la drivera, poursuit l’éleveuse italienne avant de confier son étonnement. C’est dommage qu’il n’y ait pas beaucoup de professionnels français. Nous pensions que ce serait une expérience intéressante pour eux et qu’il y aurait davantage de ventes. Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi…"