Nos Missions
LES MISSIONS
de la SETF
LES MISSIONS
de la SETF
"Société d'Encouragement à l'élevage du Trotteur Français" (SETF), créée le 21 octobre 1864 sous l'appellation "Société du Demi-Sang" en tant qu'association loi 1901 *a pour mission première d'œuvrer au développement des courses au trot en France et à la protection de la race du Trotteur Français dans sa spécificité. Elle a le statut de Société-Mère pour les courses au trot en France.
Ses principales missions sont :
- d'encourager l'élevage et d'améliorer la race du Trotteur Français en France en organisant des courses au trot
- d'exercer sa responsabilité sur l'ensemble de la filière dépendant des courses au trot
- de proposer à l'approbation du Ministre Chargé de l'Agriculture le code des courses au trot et toutes les modifications de ce code
- de veiller au respect des prescriptions de ce code
- de prendre toutes les dispositions en vue de la bonne organisation des courses relevant de sa compétence et de l'entraînement des chevaux participant à ces épreuves
- de présenter toutes propositions au Ministre Chargé de l'Agriculture en matière de politique d'élevage
- de délivrer seule, après avis favorable du Ministre de l'Intérieur, les autorisations de faire courir, d'entraîner, de monter ou de driver
- d'établir le calendrier annuel des réunions de courses au trot servant de support aux opérations de pari mutuel hors hippodromes
- d'établir après consultation des Conseils Régionaux du trot, la répartition des subventions pour prix de courses prévues dans son budget
- d'établir en concertation avec les Conseils Régionaux du trot les programmes des courses au trot
- d'établir les conditions d'attribution et les taux des primes aux éleveurs de trotteurs. Ces conditions et taux doivent être approuvés par le Ministre Chargé de l'Agriculture.
- d'assurer le versement des primes aux éleveurs de trotteurs qui en sont les bénéficiaires
- de transmettre, après concertation avec France Galop, à la Fédération Nationale des Courses Hippiques le projet de calendrier des réunions de courses établi par les Fédérations Régionales
- de concourir aux actions techniques, sociales et de formation professionnelle liées aux courses, à l'élevage ou à la sélection des trotteurs ; ces actions se font sous le cadre de l'autorité du Ministre chargé de l'Agriculture et du Ministre chargé du Budget
- de délibérer sur toute question qui lui est soumise par le Ministre chargé de l'Agriculture ou le Ministre chargé du Budget.
CHIFFRES CLES
CHIFFRES CLES
COURSES
11 020 courses au trot organisées
213 hippodromes
1 489 réunions
252 493 000 euros d'allocations offertes en prix de courses, soit en moyenne 22 369 euros par épreuve.
140 049 partants
15 604 chevaux différents
12,71 chevaux par course
ELEVAGE
9 135 produits nés en 2022 inscrits au stud-book du Trotteur Français
12 396 poulinières "Trotteur Français" saillies par 367 étalons Trotteur Français
30 267 550 euros distribués aux éleveurs au titre de primes
(chiffres de l'année 2023)
LES METIERS
DU TROT
LES METIERS
DU TROT
L’organisation des courses hippiques mobilise une chaîne d’acteurs importante et extrêmement diversifiée.
Il y a les éleveurs qui produisent et font naître, les professionnels du pré-entraînement et de l’entraînement, les salariés des écuries de courses, les vétérinaires, maréchaux-ferrants et autres corps de métier liés au bien-être du cheval, mais encore les nombreux équipementiers et fournisseurs de la filière. A ces acteurs, il faut ajouter toutes celles et ceux qui sont chargés de l’organisation, au sein des Sociétés de Courses et des hippodromes, sachant que l’on court au trot 365 jours par an et au minimum sur deux champs de course, par jour.
L’ÉLEVEUR
Toute compétition hippique a besoin d’acteurs et en premier lieu, de chevaux, auxquels sont associés des hommes. Sans éleveur/naisseur, il n’y a donc pas de cheval/athlète. La majorité des éleveurs font naître, au trot, par passion et entretiennent une ou deux poulinières (5 742 en 2014). Les éleveurs professionnels possèdent des effectifs plus importants. En 2014, on recensait 1 065 éleveurs possédant 3 à 5 poulinières, 318 à la tête d’un cheptel de 6 à 10 juments et 140 éleveurs ayant un effectif de 10 juments ou plus.
L'ENTRAÎNEUR
L’entraîneur a en charge la préparation physique du trotteur et son exploitation dans le circuit de la compétition. Le cheval est alors placé sous son entière responsabilité, qu’il lui appartienne, qu’il lui soit confié par un propriétaire ou qu’il en soit le locataire.
Le débourrage est la première phase de l’entraînement. Cette période d’apprentissage est très importante et doit être menée en progression et délicatesse, afin que le cheval aime son futur métier de compétiteur. Cette étape est d’ailleurs de plus en plus confiée à des spécialistes du pré-entraînement.
Dès que l’entraîneur a sous sa coupe un effectif dépassant une demi-douzaine de chevaux, il est en général employeur de main d’œuvre. En 2014, on recensait 1 621 salariés chez 577 entraîneurs/employeurs (456 entraîneurs publics, 67 titulaires d’autorisation d’entraîner, 54 entraîneurs particuliers). Certains de ces salariés, apprentis et lads jockeys, ont la possibilité de se produire en compétition.
En 2014, un entraîneur public ou particulier a sous sa coupe un peu plus de 15 chevaux à l’entraînement en moyenne.
LE DRIVER / JOCKEY
Associés aux chevaux en compétition, ces pilotes sont le dernier maillon de la chaîne, après les éleveurs et les entraîneurs. Comme les pilotes automobiles, ils sont amenés à prendre les options décisives en quelques dixièmes de secondes. Leur rôle est capital dans le résultat final. 2 240 professionnels sont titulaires d’une autorisation de monter/driver (2014), dont 136 apprentis et 636 lads-jockeys.
LE VÉTÉRINAIRE, LE NUTRITIONNISTE, LE MARÉCHAL-FERRANT
Le niveau des compétitions est si exigeant qu’aucun détail ne doit être laissé de côté. Les chevaux sont désormais suivis comme des athlètes humains, à la fois sur le plan sportif, sanitaire, alimentaire et nutritionnel. Chaque écurie travaille en étroite collaboration avec un vétérinaire, un nutritionniste et bien évidemment un maréchal-ferrant, sachant que l’équilibre du trotteur est étroitement lié à la manière dont il est « chaussé ». La ferrure joue en effet un rôle primordial sur les allures du cheval, conditionnant l’amplitude de son geste et la fréquence du rythme de ses battues. Ferrer un trotteur est un art, sachant qu’il est possible de déferrer le trotteur en compétition, avec parcimonie.
LES ÉQUIPEMENTIERS
Le niveau de performances de plus en plus élevé nécessite un matériel très spécialisé. Tous les fabricants n’ont de cesse de proposer des innovations, que ce soit au niveau des sulkies, des harnachements, des marcheurs, des soins, etc... Les entreprises, spécialisées dans la conception des pistes d’entraînement, sont également à la pointe du progrès afin de mettre à la disposition des entraîneurs les meilleurs outils de travail possible, en terme de revêtement, de profil. Les pistes en ligne droite, permettant d’effectuer de l’interval-training, sont particulièrement à la mode.
À LA POINTE DE LA MODERNITÉ
Le Trot mobilise aujourd’hui toutes les technologies de dernière génération, comme les scanners, IRM, échographes, afin de prévenir les traumatologies liées à l’entraînement et à la compétition. Les cliniques vétérinaires équines n’ont rien à envier, en termes de matériels et d’expertises, aux meilleures cliniques ou Centres Hospitaliers.
Le secteur du cheval en général et des courses en particulier est depuis très longtemps créateur d’emplois. En 2014, on estime à environ 74 000, le nombre d’emplois directs et indirects générés par cette filière. Par emplois directs, il faut entendre tous les métiers en contact physique et quotidien avec le cheval. Dans cette famille, on retrouve les éleveurs, les entraîneurs, employés d’écuries et cavaliers, les jockeys et drivers, les vétérinaires, les maréchaux-ferrants, les propriétaires et animateurs de centres équestres, etc... Dans la famille des emplois indirects, on recense tous les services et secteurs vivant de cette activité cheval, comme les selliers, bourreliers, les professionnels du transport de chevaux, les concepteurs des pistes d’entraînement et de courses, les entreprises d’aliments, la presse, etc…
Dans le domaine spécifique de l’organisation des courses et des prises de paris, plusieurs milliers d’acteurs travaillent au sein des Sociétés Mères du Trot et du Galop, du GTHP (Groupement Technique des Hippodromes Parisiens), de ses écoles AFASEC et évidemment du PMU, premier employeur de main d’œuvre avec plus de 1350 salariés, sans compter ses 13000 points de vente.
ENTRAINEUR
FOCUS
ENTRAINEUR
FOCUS
C’est l’homme clé dans la réussite du trotteur/compétiteur tant le registre des compétences exigées est extrêmement large.
L’entraîneur est en premier un observateur avisé, connaissant parfaitement l’anatomie et la morphologie de ses pensionnaires, capable d’observer le moindre problème de déplacement (boiteries en particulier) et tendineux, l’état général de ses élèves, et leur tempérament.
A partir de là, l’entraîneur va établir un programme de préparation spécifique afin de faire de chacun de ses protégés un athlète. Le potentiel sportif d’un trotteur est en effet différent d’un sujet à l’autre, selon ses capacités cardiaques, musculaires et ses allures, souvent hérité de ses ascendants. Le programme d’entraînement est progressif également, selon l’âge du cheval, sachant qu’un trotteur devient vraiment adulte à l’âge de 5 ans. La mise au point des allures du trotteur joue aussi un rôle primordial, passant par les bons réglages dans la ferrure, le harnachement (mors, brides, enrênement, guêtres, etc… ). Le programme d’entraînement est personnalisé pour chaque cheval selon ses dispositions physiques, ses gains, les objectifs recherchés, la période de la saison, etc…
L’entraîneur est garant de la bonne santé des pensionnaires dont il a la charge. Tous les traitements médicamenteux qui peuvent administrés sont consignés dans un livre de soins, obligatoire, et qui doit être tenu à jour. Aucun trotteur n’a le droit de participer à une course s’il est encore sous l’effet d’une quelconque médication.
Parallèlement, le professionnel dispose d’infrastructures adaptées, publiques ou privées, pour mener à bien ces programmes d’entraînement : boxes, pistes, marcheurs, selleries, stockage de fourrage, paddocks, camions, sulkies, etc…
La dernière casquette de l’entraîneur, qui n’est pas la moindre également, est celle d’un chef d’entreprise qui doit maîtriser un budget dont les recettes sont aléatoires et variables d’un mois sur l’autre. Ces recettes sont en effet constituées de gains de courses (en cas de propriété partielle ou totale), de son pourcentage entraîneur (qui est de 15%) et des pensions facturées mensuellement à ses clients/propriétaires. Cet aspect relationnel est également important si l’entraîneur veut développer sa clientèle extérieure, garante de revenus réguliers. Enfin, l’entraîneur est souvent employeur de main d’œuvre, dont il est responsable socialement et administrativement.
En 2014, LeTROT recensait 1 654 entraîneurs titulaires d’une licence, dont 895 entraîneurs publics, 299 autorisations d’entraîner, 96 entraîneurs particuliers et 364 permis d’entraîner.
La rémunération d’un professionnel est fixée à 15% du montant de l’allocation perçue par le cheval, selon son classement.
Les relations entraîneur/propriétaire
Contrairement au galop, où les méthodes d’entraînement chez les pur-sang n’ont guère évolué sur les trois dernières décennies, les trotteurs ont réalisé leur révolution pendant la même période, sachant qu’il existe trois principales séquences dans l’entraînement.
La promenade : elle s’effectue au pas ou au petit trot, à vitesse réduite (moins de 20 km/heure), souvent le lendemain d’une course ou d’un travail, ou quand le poulain est au début de son apprentissage. La promenade peut durer de 30 minutes à une heure.
L'américaine : c’est un travail en longueur, effectué à la vitesse moyenne de 30 à 35 km/heure (1’40 à 2’ au kilomètre), sur des distances allant de 6 à 12 kilomètres. Cet exercice est souvent le seul pratiqué pour les jeunes chevaux ou en reprise de travail. Ce travail développe le fond et l’endurance du cheval.
Les heats : ils s’effectuent de manière très variée, toujours après un temps de préparation. La distance peut être de l’ordre de 3 000 mètres, à une vitesse allant entre 35 et 40 km/heure (1’25 à 1’30 au kilomètre), avec les 500 derniers mètres en accélération progressive. Cette même distance de 3 000 mètres peut être fractionnée en deux ou trois séances, sur le même principe, voire en cinq à six séances (sur 500 à 600 mètres alors). On parle alors d’interval-training. Le temps de récupération entre chaque heat est plus ou moins défini. Ces séances de travail peuvent s’effectuer sur des pistes circulaires, mais également en ligne droite. L’entraînement en ligne droite et en interval-training est devenu incontournable et est pratiqué systématiquement par les professionnels figurant au sommet des sommets des palmarès.
Parallèlement, les chevaux en compétition sont l’objet d’une alimentation souvent spécifique et très étudiée. De la même manière, des protocoles d’entraînement extrêmement précis sont appliqués par certains entraîneurs, avec suivi de mesures précises pendant et après le travail (Vo2 max, rythme cardique, production acide lactique, etc…) et programmes de récupération.
Des procédures anti-doping quotidiennes
Les chevaux d’un entraîneur peuvent être contrôlés à tout moment, aussi bien au sein de son écurie qu’au moment des courses ou des épreuves de qualification. En 2014, 14 100 prélèvements ont été réalisés en courses, 1901 lors des épreuves de qualification, 960 à l’entraînement. En effet, une fois chaque épreuve disputée, les cinq (ou sept) premiers repassent systématiquement par les balances où l’on vérifie leur identité (livret signalétique) avant de procéder aux contrôles antidopage.
Dans plus de 99% des courses, le cheval vainqueur est l’objet d’un prélèvement urinaire et sanguin, dans des conditions techniques précises (hygiène, scellés, anonymat des échantillons pris en double en cas d’éventuelle contre-expertise). Les cinq premiers du Quinté+ sont prélevés également ainsi qu’un certain nombre de chevaux disputant la réunion, à l’appréciation des commissaires de courses.
Ces prélèvements sont ensuite envoyés pour analyse au Laboratoire de la Fédération Nationale des Courses à Verrières-le-Buisson (78). La règle veut qu’aucune trace médicamenteuse ne soit présente dans l’organisme du cheval à partir du moment où il a été déclaré partant. Une liste des substances interdites est publiée chaque année qui évolue au fur et à mesure des avancées médicales et vétérinaires. En France, la doctrine générale est la suivante : un cheval ne doit pas courir s’il est l’objet de soins.
En cas d’analyse positive d’un échantillon, une enquête est ouverte auprès de son entourage et une contre-expertise effectuée. Si celle-ci confirme la première analyse, le cheval est disqualifié, éventuellement interdit de courir pendant une durée plus ou moins longue (selon la nature du produit retrouvé) et son entraîneur mis à l’amende. En cas de récidive, le professionnel peut être suspendu d’activité sur une durée plus ou moins longue. En 2014, sur 17 450 contrôles effectués, 31 cas positifs ont été identifiés, au trot. La majorité d’entre eux sont liés à des négligences humaines ou des problèmes de contamination alimentaire.
DRIVER / JOCKEY
FOCUS
DRIVER / JOCKEY
FOCUS
C’est le dernier maillon de la chaîne des courses, appelé à transformer ou non l’essai. Le « pilote », qu’il soit assis au sulky (le driver) ou sur le dos du cheval (le jockey) porte toute la responsabilité du travail accompli en amont ainsi que les espoirs de l’éleveur, du propriétaire, de l’entraîneur…
Il est demandé en premier au pilote de bien s’entendre avec son partenaire cheval, surtout s’il a fait sa connaissance seulement quelques minutes plus tôt, lors des heats. Cette osmose est un facteur essentiel dans le résultat final.
Comme dans toute compétition sportive, le départ joue un rôle important. La capacité du driver/jockey à élancer son trotteur sur le bon tempo est primordiale.
Le pilote reçoit aussi des « ordres » et conseils de la part de l’entraîneur : sa capacité à les suivre ou à s’adapter si le scénario n’est pas celui prévu initialement, est également fondamentale. Chaque trotteur étant un athlète avec des capacités physiques et un comportement qui lui sont propres, le driver ou le jockey doit faire preuve d’une grande faculté d’adaptation d’une course à l’autre.
Le bon jockey/driver doit aussi avoir le sens du rythme et de la vitesse à laquelle chaque course se déroule, afin de toujours garder des réserves pour l’emballage final. Sa capacité (on parle de sa « main ») à garder son partenaire au trot tout au long du parcours est également primordiale.
En 2022, LeTROT recensait 2 382 titulaires d’une licence de jockey/driver, dont 1 277 « professionnels », 67 apprentis, 427 lads-jockeys et 611 amateurs.
La rémunération d’un professionnel est fixée à 5% du montant de l’allocation perçue par le cheval, selon son classement.
Une formation spécifique
Les personnels d'écurie ou personnels de courses ont suivi, pour leur majorité, une formation de cavalier lad-driver ou de jockey-driver, où leur sont assurés un bagage théorique en termes hippologiques et les bases techniques pour monter ou driver un cheval. La formation des jeunes se réalise en alternance entre l’école et les écuries d’entraînement. Sous certaines conditions d'âge et à la demande du professionnel d'accueil, un jeune en formation peut débuter sa carrière dans les courses réservées aux apprentis (valable au trot attelé et trot monté), dès l’âge de 16 ans.
Organisme spécialisé, l'École des Courses Hippiques-AFASEC propose des formations initiales en lien direct avec les courses au trot. Deux diplômes sont préparés :
- le Certificat d'Aptitude Professionnelle Agricole (CAPA) de Lad-Cavalier d'Entraînement en deux ans ;
- le Baccalauréat professionnel Conduite et Gestion de l'Entreprise Hippique en trois ans.
Au total, l'École des Courses Hippiques-AFASEC délivre 5 diplômes reconnus par l'état avec des formations accessibles dès l'âge de 14 ans et est implantée en France sur cinq sites (Chantilly-Gouvieux, Grosbois, Graignes, Mont-de-Marsan, Cabriès), cette école est rattachée au Cheval Français qui en est un des membres fondateurs.
Voir le site afasec.fr
L'École des Courses Hippiques-AFASEC a aussi développé des programmes de formation pour les adultes aux métiers et à l'environnement des écuries de course, soit en alternance, soit de courte durée. Certains préparent à des BTS ou à des BEPA de Cavalier Soigneur.
D’autres organismes scolaires, comme les lycées agricoles ou les Maisons Familiales Rurales, proposent des formations spécialisées CAPA de lad-driver et BEPA, spécialité : cavalier d'entraînement lad-driver.
ELEVEUR
FOCUS
ELEVEUR
FOCUS
C’est celui par qui tout commence dans l’industrie hippique. Sans lui, il n’y a pas de naissances, donc pas de renouvellement de générations de compétiteurs et donc pas de courses. L'éleveur est celui (ou celle) qui est propriétaire d’une ou plusieurs poulinières, vouée(s) à la reproduction, dans la race Trotteur Français. Il peut s’en occuper lui-même ou le(s) confier à un tiers, étant alors considéré comme éleveur sans-sol.
Elever est une passion car il faut s’inscrire dans la durée : la gestation de la jument va durer en effet onze mois, la durée de l’élevage du poulain dix-huit mois et dans le meilleur des cas la phase d’apprentissage du cheval à l’entraînement une année supplémentaire. Entre l’achat d’une poulinière et les premiers pas de son produit en compétition, il faudra donc patienter trois années, à minima.
Elever exige aussi beaucoup de professionnalisme : connaissance des croisements et de la génétique, suivi au quotidien de la mère et de ses produits, qualité de l’alimentation et des herbages mis à leur disposition, soins vétérinaires et de maréchalerie, etc…
En 2014, LeTROT recensait 7 365 éleveurs pour 15 763 juments. 4 534 étaient propriétaires d’une seule poulinière, 1 308 de deux juments, 1 065 de trois à cinq poulinières, 318 de 6 à 10 poulinières et 140 plus de 10 poulinières.
L’éleveur perçoit à vie, sous forme de primes, 12,5% du montant de l’allocation perçue par le cheval qu’il a fait naître, dans les épreuves disputées en France. En 2014, le montant total des primes distribuées s’est ainsi élevé à 30 millions d’euros.