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Un bilan qui refroidit une impression générale positive | LETROT
Ventes de l’A.E.T.C.E. à Vichy

Un bilan qui refroidit une impression générale positive

26/08/2024 - GRAND FORMAT - 24H au Trot
Près de trente ans après sa dernière vente à Vichy et un long bail au Marault, l’A.E.T.C.E. (Association des Éleveurs de Trot du Centre-Est) donnait rendez-vous ce lundi aux acheteurs sur l’hippodrome des bords de l’Allier. Ce retour aux sources répond assurément mieux aux attentes des éleveurs et des acheteurs. Mais il ne se traduit pas totalement dans le chiffre d’affaires de 325.300 €, en progression seulement de 7,5 % malgré trois "tops" compris entre 20.000 et 30.000 €, et surtout un taux de vendus légèrement supérieur à 50 % et un total très important de rachats qui s'élève à plus de 169.500 €.
Nickel de Villabon Nickel de Villabon - ©P.L - Province Courses
Hooker Berry ©Scoopdyga - Hooker Berry

Hugues Borderieux, l’éleveur du top price Nickel de Villabon

Installés dans le Cher, sur la commune de Villabon d’où le label de leur élevage qui compte à ce jour trois poulinières, les époux Borderieux, Pascale et Hugues, ont connu le plus haut niveau grâce à la réussite de Picsou De Villabon (Speed Clayettois), vainqueur du Prix de l’Île-de-France (Groupe I) en 2011 pour l’entraînement de Patrick Labrousse et sous la selle de Ludovic Mollard. En ce dernier lundi d’août, ces fidèles des ventes de l’A.E.T.C.E. sont les éleveurs du top price Nickel de Villabon dont le bon d’achat de 30.000 € a été signé par le courtier Florent Fonteyne (Trotting Bloodstock) pour ce mâle dont le grand-père maternel est justement Picsou de Villabon.


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"Une très grande satisfaction", Hugues Borderieux


"Je ne suis pas fier mais j’éprouve une très grande satisfaction, nous confie Hugues Borderieux, que je partage avec mon épouse qui m’a toujours épaulé depuis que j’ai commencé à élever il y a plus de vingt-deux ans puisque ma première naissance remonte à la précédente génération des "L". On a connu le plus haut niveau avec "Picsou" mais aussi le bas. En élevage, il ne faut pas se cacher : on perd plus d’argent tous les jours qu’on en gagne. Mais je suis un paysan amoureux de l’élevage." Puis Hugues Borderieux de revenir sur le mâle de Hooker Berry qu’il présentait : "Je savais que l’on avait un bon cheval, mais je ne pensais quand même pas qu’il atteindrait un tel niveau. On a profité d’une bataille d’enchérisseurs, avec notamment Michel Aladenise, qui est un ami et était très intéressé par le poulain et le courtier Florent Fonteyne qu’il faut remercier car les courtiers viennent depuis deux ou trois ans à cette vente et sont porteurs".


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