Vous parlez de papier, est-ce que vous avez des étalons fétiches avec qui vous connaissez une certaine réussite ?
Oui, c’est le cas avec Ready Cash ! J’aime bien lorsqu’il y a du Goetmals Wood dans le papier, en père de mère par exemple, car même s’il faisait des chevaux compliqués, la classe était souvent présente. J’aime bien également les produits de Love You et Coktail Jet. Je n’invente pas grand-chose avec ces chevaux-là ! Prenez un cheval comme Niky que j’aime beaucoup, je n’ai jamais été en réussite avec lui, allez savoir pourquoi.
King Opéra
mâle, 3 ans, par Ready Cash et Unlimited Jet (Orlando Vici)
qualifié à Laval en 1'16''1
10 courses, 5 victoires, 3 places de 3ème
mâle, 3 ans, par Ready Cash et Unlimited Jet (Orlando Vici)
qualifié à Laval en 1'16''1
10 courses, 5 victoires, 3 places de 3ème
Kana de Beylev
femelle, 3 ans, par Express Jet et Dina de Beylev (Ready Cash)
qualifiée à Caen en 1'16''5
12 courses, 5 victoires, 5 places de 2ème ou 3ème
femelle, 3 ans, par Express Jet et Dina de Beylev (Ready Cash)
qualifiée à Caen en 1'16''5
12 courses, 5 victoires, 5 places de 2ème ou 3ème
Une réussite qui sonne comme un nouveau départ
À 37 ans, est-ce que pensez avoir trouvé votre équilibre professionnel ?
Oui, c’est sûr que je signe des deux mains pour continuer sur cette lancée. Maintenant, j’ai connu des hauts mais également des bas et je suis conscient que rien n’est acquis. Je connais la valeur de mes chevaux et personne ne sait si les futures générations seront aussi bonnes. J’aime pouvoir débourrer mes poulains et suivre leurs progressions, cela permet de sélectionner. L’avantage d’être passé par des moments moins joyeux me permet d’anticiper un peu plus et de ménager mes chevaux pour les déclasser. C’est long de construire une écurie ! Je tiens à remercier toute mon équipe qui réalise du très bon travail. Seul, nous ne faisons pas grand-chose. J’ai également la chance d’avoir des investisseurs qui me font confiance et ma famille qui me supporte au quotidien.
Vous avez un nom qui résonne dans le monde des trotteurs, cela a-t-il été une force ?
Je ne peux pas dire que cela est difficile, mais à une époque c’était pesant. J’ai pris de la maturité et maintenant j’arrive à prendre du recul sur certaines choses. C’est le cas par rapport aux réseaux sociaux qui peuvent casser lorsqu’on est jeune et que l’on porte un tel nom. J’accorde beaucoup moins d’attention à cela désormais.
Et pourtant, vous êtes de ceux qui communiquent régulièrement sur les réseaux sociaux !
Oui, je pense que c’est important de communiquer sur notre métier. Il faut ouvrir nos écuries et démocratiser notre sport. Les gens ont besoin de voir comment nous nous occupons de nos chevaux, les soins que nous leur apportons au quotidien, les entraînements. Nous passons 95% de notre temps à leurs côtés et ils sont nos compagnons. A l’heure du bien-être animal, il est temps que notre image change et c’est en montrant notre quotidien que les mentalités évolueront.