Un de plus dans l’escarcelle familiale
Idao de Tillard remporte son deuxième Critérium, après sa victoire dans le Critérium Continental (Groupe 1), à la fin de l’année dernière. Familialement, c’est même un troisième Critérium qui tombe dans l’escarcelle commune, puisque Classe de Tillard 1’12’’ (Workaholic), la grand-mère d’ « Idao », a elle-même enlevé le Critérium Continental. L’élevage Chaunion se recommande, qui plus est, des réussites de Bonheur de Tillard 1’11’’, d’une autre parentèle, mais tout aussi efficace, millionnaire en euros et gagnant d’un Prix de l’Atlantique (Groupe 1). Plus tardif que ses cadets, celui-ci ne disputa guère les Critériums, s’épanouissant par la suite, mais il en avait, assurément, l’envergure.
Thierry Duvaldestin : le grand chelem des Critériums
Thierry Duvaldestin ne peut cacher sa tension avant le Critérium des 5 Ans (Gr.1), la faute à une épreuve qui impose à son crack Idao de Tillard, doté d'un capital vitesse exceptionnel, de se produire dans un exercice quasiment contre nature sur les 3.000 mètres de la grande piste. La faute aussi à une épreuve qui ne figure pas encore à son palmarès. Le Critérium des 5 Ans était d'ailleurs le seul Critérium qui manquait au tableau d'honneur du professionnel, à la tête avant la victoire du jour, de huit titres du genre. Par le passé, Prince Gédé (Sancho Pança) et Flamme du Goutier (Ready Cash) avaient dû se contenter d'une troisième place dans le Groupe 1 des 5 ans. Grâce à Idao de Tillard, le numéro 1 des entraîneurs hexagonaux a désormais une panoplie classique complète. À noter d'ailleurs que son actuel crack aura été contributeur de deux titres manquants à Thierry Duvaldestin : les Critériums Continental et des 5 Ans.
■ 4 Critériums des Jeunes : Pearl Queen (2006), Uaukir (2011), Avila (2013), In The Money (2021)
■ 1 Critérium des 3 Ans : Pearl Queen (2006)
■ 2 Critériums des 4 Ans : Lulo Josselyn (2003), Falcao de Laurma (2019)
■ 1 Critérium Continental : Idao de Tillard (2022)
■ 1 Critérium des 5 Ans : Idao de Tillard (2023)
Sur sa pression du jour, l'entraîneur confie sur Equidia : "Je suis très soulagé. On peut avoir le meilleur cheval dans une course et ne pas la gagner. Aujourd'hui, j'avais peur qu'il nous arrive une bricole. J'ai très mal dormi cette nuit. Et 3.000 mètres pour un cheval ferré, cela n'avait rien d'évident."