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Général du Pommeau, un général quatre étoiles | LETROT
Dans le rétro de l'Amérique

Général du Pommeau, un général quatre étoiles

11/10/2024 - PORTRAITS - SETF - Jacques Pauc
A l'approche du Meeting d'Hiver à Paris-Vincennes, le Prix d'Amérique Legend Race plane déjà dans tous les esprits. Nous vous proposons chaque vendredi de revivre la saga de grands champions de légende qui ont remporté le championnat du monde de Sulky. Général du Pommeau est sur le devant de la scène cette semaine.
Général du Pommeau©Scoopdyga - Général du Pommeau remporte le Prix d'Amérique version 2000.

Si Ideal Du Gazeau remporta quatre Critériums et deux Prix d’Amérique dans les années 1980, General Du Pommeau signa également quatre victoires dans les Critériums avant de s’imposer dans le Prix d’Amérique 2000 avec son entraîneur, Jules Lepennetier. A ce jour, il reste le seul à l’avoir fait. Général, comme tout le monde l’appelait, brilla de 2 à 10 ans, réussissant une des plus grandes carrières de course de l’ère moderne. C’est son histoire que nous allons raconter.

Très joueur, Général du Pommeau naquit le 3 mai 1994 chez Jean Pichon, dans l’Orne. Celui-ci faisait alors de l’élevage après avoir travaillé à l’usine Philips de Flers et avait acheté en vente publique sa mère Actrice Du Pommeau (Le Loir-Inès du Buisson). 

Une vitesse impressionnante

Le destin de Général du Pommeau prit un véritable tournant lorsque Jean Pichon, en lisant le journal un matin, décida de téléphoner à Jules Lepennetier : « Je ne le connaissais pas mais, en regardant les résultats chaque lundi dans Ouest France, je voyais qu’il gagnait deux ou trois courses tous les week-ends. Je m’étais alors dit : « Il doit être bon ! ». Je l’ai appelé et Jules a accepté de prendre le poulain dont j’avais auparavant cédé la moitié à mon ami Jacky Grisanti. Au débourrage, Général se montra capricieux, il ne se laissait pas faire, ayant du caractère ». De son côté, Jacky Grisanti se rappelle : « J’avais deux juments en pension chez Jean Pichon, mais Général du Pommeau est le premier cheval que j’ai eu en association avec lui. Il m’avait dit que, financièrement, il ne pouvait le mettre seul à l’entraînement et m’en avait donc proposé la moitié. J’avais déjà vu Général chez lui bien sûr mais bon, pour être franc, je ne suis pas de la partie, j’étais dans le bâtiment, je construisais des pavillons. Je me souviens juste lui avoir répondu : « Je vais en parler à mon épouse ». Le lendemain, je lui avais dit OK alors que je n’en n’avais même parlé à ma femme (rires) ».

Jules Lepennetier confirmera plus tard au sujet des premiers exercices de Général du Pommeau : « Il faisait beaucoup de fautes au début et était vraiment petit. Je me posais des questions… Plus tard, le jour de sa qualification à 2 ans, le 3 juillet 1996 à Laval, il était passé « juste » en 1’24’’1(1 500 m). Je m’étais dit : « Quand même vu ce qu’il montre à la maison, il vaut mieux que cela ». Dès qu’il a couru, il a été transformé. C’était un vrai compétiteur, un vrai cheval de course. Pour moi, il ressemblait beaucoup à son grand-père paternel Ejakval ». 

Pour sa part, Jean Pichon explique : « Le jour de la qualification en 1’24’’, comme Jules avait qualifié ses autres poulains en 1’19’’ ou 1’20’’, on s’était dit : « Leurs propriétaires ont de la chance. Avec Général, on ne va pas aller aux courses souvent ! ». Toutefois, lors de ses débuts en septembre de ses 2 ans à Cherbourg, il était revenu finir deuxième comme une balle après un mauvais départ. Lors de sa sortie suivante, à Laval, il prit la tête tout de suite et repartit facilement sous l’attaque de Gavroche Perrine, favori à 1/10. Je m’en rappelle encore, celui-ci était annoncé tout bon. Après l’arrivée, Jean-Baptiste Bossuet était venu nous dire : « Vous avez un sacré bon cheval, car je sais ce que le mien est capable de faire ».

C’était parti. Général du Pommeau allait prendre rapidement la tête de sa génération en remportant de bout en bout, et sans émotion, le Critérium des Jeunes (1’17’’- 2 700 m - GP), Gildas Meslois et Glycine Vaumicel venant ensuite. Dans la colonne des disqualifiés, on trouvait Gavroche Perrine et Giant Cat (de la troisième place). Sa supériorité était déjà manifeste, d’autant qu’en décembre, dans le Prix Emmanuel Margoutty, il avait réalisé un exploit. Fautif au départ, il ne perdit pas loin de quarante mètres avant de revenir en tète… dès la plaine pour gagner aisément (1’18’’ 8 - 2 175 m - GP), dévoilant une vitesse impressionnante. Après un nouveau succès, à Vincennes, dans le Prix Capucine (1’16’’1 devant Gildas Meslois et Gavroche Perrine) au printemps, il fit une démonstration de sa classe l’été suivant, à Enghien, sur le mile dans le Prix Henri Cravoisier (1’13’’9 – 1 600 m - autostart).

Mais, après une onzième victoire consécutive face aux 3 ans dans le Prix Pierre Plazen, il fut battu par ses aînés dans le Prix de l’Etoile (4ème d’Elvis De Rossignol, Escartefigue et Fleuron Perrine), ayant été rejoint dès le bas de la descente par les chevaux partis 50 mètres derrière lui, et ce à la surprise générale.

Au début du meeting d’hiver, après une rentrée honorable mais pas totalement convaincante (3ème de Gavroche Perrine et Gazouillis en leur rendant 25 mètres dans le Prix Abel Bassigny), il fut disqualifié à la sortie du dernier tournant dans le Critérium des 3 Ans, où il trottait non loin du futur lauréat Gavroche Perrine. Quelque chose clochait… Après auscultations et radios, le docteur-vétérinaire René Aebischer décela « deux « chips », un dans le jarret droit et un autre dans le boulet droit : "Ils ne le gênaient pas au début mais, avec les efforts successifs, il commençait à en souffrir. Je l’ai donc opéré par arthroscopie le 2 janvier de son année de 4 ans".

Toutes les tactiques 

Absent du 7 décembre 1997 au 18 mars 1998, Général du Pommeau fit sa rentrée ce jour-là, en toute fin d’hiver, dans le Prix Gaston de Wazières. Allait-on revoir le « vrai » Général ? La réponse fut positive. C’est avec panache qu’il battit Goetmals Wood et Ganymède (1’14’’ - 2175 m - GP). Le Critérium des 4 Ans était déjà en vue, surtout après sa sortie prometteuse dans le Prix Gaston Brunet où il termina deuxième, près de Gavroche Perrine, sans forcer son talent.

Le jour J, Général du Pommeau prit sa revanche sur son rival dans le grand classique des 4 ans (1’15’’ - 2 850 m - GP), venant le battre sûrement à la fin après trotté le « nez au vent » à son extérieur durant la majorité du parcours (Ganymède terminait troisième devant Go Lucky et Golf Du Pommeau) ! Or, Gavroche Perrine, invaincu durant l’hiver 1997-1998, était un vrai champion, ce qui plaçait très haut dans l’échelle des valeurs Général du Pommeau. Jules Lepennetier affirmait : « Il est capable de suivre toutes les tactiques : attendre, aller devant ou faire l’extérieur. Il est complet ». 

Un troisième Critérium lui était promis durant la période estivale, le Critérium Continental, le crack s’imposant sûrement devant Ganymède, Giant Cat et Gina Des Jacquots. Parti en dehors avec le numéro 8, il vint se placer derrière les animateurs à mi-parcours pour déborder Giant Cat dans la ligne d’arrivée et résister à Ganymède. Là encore, les « lignes » parlaient en sa faveur, car Ganymède avait auparavant fini deuxième du Prix René Ballière face à quelques-uns des meilleurs chevaux d’âge du moment. Jean Pichon dira : « On a refusé une très grosse proposition d’achat lorsqu’il avait 4 ans ».

Général du Pommeau était donc bien le chef de file d’une grande génération et semblait capable de mettre ses aînés à la raison dans le Prix d’Amérique dès l’âge de 5 ans. Or, il devait rater inexplicablement son début de meeting d’hiver 1998-1999, plafonnant nettement à la fin dans le Prix du Bourbonnais et terminant non placé. Jules Lepennetier fit alors sagement l’impasse sur les grands internationaux suivants. Le champion réapparut seulement en février, alignant trois victoires consécutives à Vincennes avant d’aller au printemps à Agen battre Louise Laukko dans le Grand Prix du Sud-Ouest. 

Vint ensuite le Prix René Ballière, à Vincennes, où Général du Pommeau réussit un exploit. Attentiste durant le parcours, Jules Lepennetier le fit déboîter seulement à l’entrée de la ligne droite, tandis que Remington Crown, seul en tête, semblait filer vers la victoire. Or, Général du Pommeau, terminant en trombe, vint l’ajuster (1’12’’4 - 2 100 m - GP- autostart) ! Une victoire tellement marquante pour le public présent et Jean Pichon que celui-ci n’hésite pas à dire : « Si le Prix d’Amérique reste une grande émotion vu son prestige, sa victoire dans le Prix René Ballière demeure mon plus grand souvenir de lui en compétition. Ce jour-là, il ne touchait plus terre pour finir et m’avait fait très grosse impression ». Son associé, Jacky Grisanti, le rejoint : « L’Elitloppet, c’était formidable, le Prix d’Amérique aussi, mais vraiment dans le Prix René Ballière, il avait terminé de façon sensationnelle ». 

A l’époque, Général du Pommeau avait bien sûr en point de mire le Critérium des 5 Ans. Après une deuxième place derrière Gai D'hautmoniere dans le Prix Jockey, il devait remporter une nouvelle victoire de prestige dans ce classique. Jules Lepennetier pratiqua ce jour-là une course d’attente prolongée. Tandis que Giant Cat s’était détaché dans le dernier tournant, Général du Pommeau plaça une pointe de vitesse étourdissante pour finir, terminant de façon magnifique pour l’emporter en 1’13’’6 (3 000 mètres - GP). Un peu plus loin, Goetmals Wood, attentiste lui aussi, vint ravir le premier accessit à Giant Cat. Général du Pommeau était déferré des quatre pieds en cette grande occasion. Jules Lepennetier précisera ensuite : « Comme cela, il est meilleur de 25 mètres ! Mais on ne peut pas le faire souvent, car il use beaucoup la corne de ses pieds sans fers ».

Général quatre étoiles, il avait donc remporté le Critérium des Jeunes en allant devant, celui des 4 Ans en trottant en dehors du leader, le Critérium Continental en faisant un effort à mi-parcours pour venir se placer derrière les animateurs et enfin le Critérium des 5 Ans en attendant. Capable de tout faire, il demeure le seul à avoir gagné quatre Critériums sur la nouvelle piste de Vincennes où souvent une mauvaise position dans le parcours ne pardonne pas.

Général du Pommeau©Scoopdyga - Général du Pommeau gagne le Prix de Paris 2002 devant Insert Gédé (n° 15)

Le Prix d’Amérique en un temps record

Pour un tel champion, le Prix d’Amérique était une suite logique dans son programme. Mais il faillit ne pas le disputer, contractant la grippe un mois auparavant. A cause de cette maladie, il ne put se présenter au départ du Prix de Bourgogne. En début d’hiver, il avait cependant remporté le Prix Marcel Laurent (1’12’’7 - 2 200 m – GP), où il rendit 25 mètres à Galopin Du Ravary, puis fini quatrième de Fiesta D'anjou dans le Prix du Bourbonnais où il rendait 25 mètres. Quinze jours avant le Prix d’Amérique, il vint terminer quatrième du Prix de Belgique derrière Draga à qui il rendait 25 mètres. 

Le grand jour arrivé, Général du Pommeau, présenté déferré des quatre pieds, partait favori, même si l’italien Varenne était précédé d’une grande réputation. Confiant dans la pointe finale de son cheval, Jules Lepennetier choisit d’attendre. La course fut menée grand train par First De Retz et Giant Cat, suivis par Remington Crown et Galopin du Ravary, qui furent relayés dans la montée par Varenne, venu du dernier rang après un mauvais départ. Pendant ce temps, Général du Pommeau patientait en septième ou huitième position. Mais, dans le dernier tournant, il vint facilement au côté de Varenne et le dominait déjà visiblement. Ensuite, Général, lancé par Jules Lepennetier, devait fournir une dernière ligne droite d’anthologie, surclassant ses rivaux pour gagner en 1’12’’6 (2 700 m - GP), en pulvérisant le record de la course.

Le grand professionnel suédois Stig Johansson dira peu de temps après l’arrivée : « C’est le plus grand vainqueur du Prix d’Amérique que j’ai vu ! ». A distance, Galopin du Ravary prit la deuxième place devant Varenne, Remington Crown et Fee De Billeron. Tout heureux, Jules Lepennetier déclara : « J’ai préféré attendre et tout s’est bien passé dans le parcours. J’ai toujours suivi facilement et j’ai pu venir quand j’ai voulu. Pour finir, il fonçait drôlement ! ».

Rarement en effet, on avait vu un champion finir aussi vite un Prix d’Amérique. Aussi on se doit d’oublier sa défaite une semaine plus tard dans le Prix de France (5ème) où, présenté ferré, « car il avait mal aux pieds et ne pouvait être déferré de façon rapprochée », dira son driver, pour ne retenir de lui que cette image du vainqueur solitaire du Prix d’Amérique 2000. 

Général du Pommeau disputa encore quatre fois le Prix d’Amérique. Vainqueur à 6 ans donc, il finit troisième de Varenne et Fan Idole en 2001, puis deuxième de Varenne en 2002, quatrième d’Abano As en 2003 et cinquième de Kesaco Phedo en 2004 à 10 ans. Si, en 2001, il n’était pas au top de sa forme, il fut un brillant dauphin de Varenne l’année suivante où il termina à toute allure, précédant Insert Gede et Ipson De Mormal. Jules Lepennetier déclara après l’arrivée : « On n’a pas eu nos aises dans la montée où je me suis retrouvé derrière Fan Idole, qui allait plafonner. Ensuite, il a jailli quand il a vu le jour, et sans incident je crois que j’aurais pu donner chaud à Varenne à la fin ».

Pour mieux situer cet exploit, il faut savoir qu’avant lui, seuls trois champions dans l’histoire du trotting avaient réussi à se placer cinq fois dans les cinq premiers du Prix d’Amérique. Le plus célèbre reste bien sûr Ourasi (1er en 1986, 1987, 1988 et 1990, et 3ème en 1989), mais il y eut aussi Passeport (1er en 1923 et 1924, 3ème - rétrogradé de la 1ère place - en 1922, 5ème en 1921 et 1925) et Tony M (2ème en 1968, 1970 et 1973, et 4ème en 1971 et 1972). La grande Uranie aurait dû faire partie de cette liste. Elle avait gagné le Prix d’Amérique en 1926, 1927 et 1928 et avait terminé deuxième en 1930 mais, malheureusement, elle passa le poteau au galop à la deuxième place en 1929 en attaquant Templier auquel elle rendait 50 mètres. Et seuls des chevaux de la classe d’Idéal du Gazeau, Une de Mai, Re Mac Gregor, Hazleton et Tornese ont terminé quatre fois dans les cinq premiers de notre grande épreuve.

Aby avant Stockholm

Crack en France, Général du Pommeau passa aussi les frontières pour démontrer son talent, s’imposant dans le Grand Prix d’Aby en Suède dès l’âge de 5 ans. Dans sa batterie, il domina sans émotion les rapides Indian Silver et Rite On Line malgré un parcours le « nez au vent » (1’13’’4 - 2 140 m - autostart). Dans la finale, il vint en tête dès le deuxième tournant et ne fut pas menacé à la fin par Edu’s Speedy et Rite On Line (1’13’’4 - 2 140 m - autostart). L’année suivante, en septembre 2000, il s’imposa dans sa batterie de ce même Grand Prix d’Aby mais, gêné en face, il ne put rejoindre Victory Tilly dans la finale. 

Auparavant, ce même Victory Tilly, véritable phénomène de vitesse qui avait détenu le record du monde en 1’08’’9 aux Etats-Unis lors de sa victoire dans le Nat Ray, avait réussi à le battre (de peu) dans une finale de l’Elitloppet inoubliable. C’est souvent lors d’une défaite que l’on peut voir la vraie valeur et la limite d’un cheval. En ce 30 mai 2000, Général du Pommeau alla au bout de lui-même, suscitant l’admiration de tous. Dans sa batterie, placé à l’extérieur de l’animateur, Victory Tilly, durant le parcours, il était resté facile deuxième (1’10’’9 -1 609 m - autostart).

Dans la finale où s’alignaient aussi Varenne, lauréat de la première batterie, Giesolo De Lou et Fan Idole, Général du Pommeau (n°4) vint de nouveau se mettre en dehors de son rival à la sortie du premier tournant. Remarquable débouleur, Victory Tilly (n°1) avait pris la tête pour avoir l’avantage de trotter à la corde, chose capitale sur une piste de 1 000 mètres comme celle de Solvalla. Or, durant tout le parcours, Général du Pommeau obligea Victory Tilly à avancer. Tous deux passèrent aux tribunes, détachés de Giesolo de Lou, Fan Idole et Varenne. Général lutta jusqu’au bout avec un courage admirable, mais ne put vaincre son rival. Attentiste, Fan Idole terminait fort troisième tout près, alors que Varenne (parti sur une petite faute) devait se contenter de la cinquième place. Un lot très relevé dans lequel Général du Pommeau se classait donc deuxième en 1’10’’7 – contre 1’10’’5 à Victory Tilly - après un second parcours « à la place du mort » le même jour, un exploit assurément.

Guillaume Bernier était présent bien entendu et dira : « Général voyageait super bien, restant toujours calme en camion comme en avion. Il ne montait pas en pression avant d’être attelé. Il restait concentré. On aurait dit un boxeur qui savait qu’il allait combattre ».

Fin de carrière

Si l’on peut considérer que Général du Pommeau atteignit son zénith au milieu de sa carrière, à 5 ou 6 ans, il réussit à conserver une grande partie de ses moyens à 7 ans, âge où il barra notamment la route du succès à Insert Gédé dans le Prix de Paris (1’14’’5 - 4 125 m). Insert Gédé était pourtant un champion très dur, mais au sprint Général du Pommeau réussit à le prendre de vitesse. Avec l’âge, comme la majorité des chevaux, même les meilleurs, il était devenu alors plus performant en pratiquant la course d’attente pour ménager sa pointe finale. Mais, même en fin de carrière, il avait su conserver son tempérament de battant et ne refusait pas le combat. 
Entré tardivement au haras, Général du Pommeau ne devait pas y tracer notablement, même si Marquis Du Pommeau 1’11’’ provenant de sa première année de monte remporta le Critérium des 3 Ans en Suède et chez nous Talicia Bella 1’11’’ et Picsou Du Pommeau 1’13’’ montrèrent des moyens. Peu prolifique, il a coulé des jours heureux au haras du Pays d’Auge où il fit la monte, avant de s’éteindre le 9 juin 2024.

La victoire de Général du Pommeau dans le Prix d'Amérique 2000

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