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Quinté+ : les GPI sortent du jeu | LETROT
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Quinté+ : les GPI sortent du jeu

31/07/2024 - GRAND FORMAT - 24H au Trot
Le "I" de GPI, pour Grands Parieurs Internationaux, se transforme en Indésirables. En tout cas pour le Quinté+. Le PMU a décidé de ne plus autoriser les GPI à parier sur le pari phare. "Une décision courageuse et inédite", explique d'entrée Emmanuelle Malecaze-Doublet qui s'est livrée à une tournée médiatique pour annoncer la nouvelle quelques heures avant la mise en place de la mesure. Elle sera effective à partir du 1er août. Explications.
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Emmanuelle Malecaze-Doublet Emmanuelle Malecaze-Doublet - ©Scoopdyga

Quels effets collatéraux possibles ?
S'ils ne sont pas réputés pour être des grands romantiques ou des sensibles, les GPI pourraient-ils se "vexer" d'être ainsi mis au ban ? C'est une possibilité qui aura peut-être des conséquences sur leurs comportements à l'égard d'autres paris sur lesquels ils se montrent très actifs jusqu'à aujourd'hui : leur poids sur l'ensemble du chiffre d'affaires n'est pas négligeable. Et l'effet pourrait être négatif.
L'effet positif se situe en revanche au niveau des espoirs de gains au Quinté+. Car si l'option Max n'a pas révolutionné le pari, le fait de retrouver des gains décents pourrait, dans un monde idéal, convaincre à nouveau nombre de déserteurs du Quinté+ à revenir tenter leur chance sur un jeu promettant effectivement des sommes rondelettes, en rapport soit avec leur expertise, soit leur intuition, soit leur niveau de prise de risque. Pourvu que les promesses se confirment dans les faits et que ça se sache !

Questions d'actualité à Emmanuelle Malecaze-Doublet

Nous avons profité de cette annonce pour poser quelques questions d'actualité à la Directrice Générale du PMU.


Sur le même thème : Emmanuelle Malecaze-Doublet, vice-présidente de l'AFJEL


24h au trot : Plusieurs rumeurs vous disent sur le départ : vrai ou faux ?
● C'est totalement faux. Je reste bien et je suis plus que jamais engagée sur la suite. Il n'y a donc aucun sujet là-dessus.

L'annonce, à la fin du printemps, de votre entrée au board de Decathlon a pu poser question également...
● Je pense que la filière n'y est pas très habituée, mais c'est assez classique pour des patrons d'entreprise d'être dans un ou deux boards en parallèle pour apporter sa connaissance à la boîte, mais également s'enrichir pour l'entreprise que le dirigeant manage. J'ai la responsabilité de gérer le PMU, je sais gérer mon temps. Ce n'est que du positif. Ce ne sont que cinq ou six réunions par an et, surtout, c'est très enrichissant pour le PMU. D'être au board d'une entreprise comme Decathlon, ça donne aussi beaucoup d'idées pour le PMU, d'autant que les deux entreprises ont pas mal de points communs entre la transformation, le retail versus le digital, l'international, etc.

Comment se porte le chiffre d'affaires du PMU cet été ?
● Le mois de juin a été très bon et juillet est au-dessus de nos objectifs. Cela se passe donc bien en ce moment et l'Euro n'a pas eu d'effets négatifs. On va avoir les JO mais, en tout cas, à date, le 26 juillet, on est en légère croissance par rapport à l'année dernière, alors qu'on pensait être en décroissance avec l'Euro. C'est une bonne nouvelle. Après, il faut rester prudent.

Les résultats sont-ils assez bons pour compenser le début d'année difficile ?
● Non, pas assez pour rattraper totalement mais pour compenser en bonne partie.

Les JO justement : avez-vous pensé vous accrocher d'une façon ou d'une autre à l'événement ?
● Les coûts de campagne publicitaire étaient vraiment très élevés et nous n'y sommes pas allés. On a donc une position défensive. Notre enjeu principal est que les points de vente restent ouverts pendant les Jeux Olympiques et que les écrans de télévision continuent de bien diffuser les courses. Nos équipes commerciales sont donc mobilisées sur le terrain pour accompagner nos partenaires en points de vente.

 


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