Voilà une sorte de jour "J" pour les 3 ans. Le Prix Comte Pierre de Montesson - Critérium des Jeunes (Gr.1) est la première grande échéance du programme de sélection. Les meilleurs du moment, de la génération née en 2021, vont en découdre pour une titre ô combien prestigieux. L'épreuve est au palmarès de champions qui ont écrit l'histoire du trot, dont Ourasi, Général du Pommeau et Ready Cash. Ces 3 ans, nous les connaissons déjà bien et vous aussi peut-être. Dans 24h au trot et Province Courses l'Hebdo, nous les suivons depuis leurs premiers jours. De leurs passages sur les rings de vente à leurs débuts en compétition, en passant bien sûr par les qualifications, les "L" ont ouvert leurs ailes en notre compagnie... et en la vôtre.
701 - LA JOYEUSE WICZ
Elle a ouvert son palmarès à Cagnes-sur-Mer le 23 décembre avant de confirmer par un succès à Vincennes. Elle faisait alors dire à son entraîneur Louis Baudron dans 24h au Trot : "Elle a du modèle et son comportement est intéressant. Sa fin de course m'a plu. Si elle reste dans le même état de forme, elle devrait être en mesure de confirmer dans les prochaines semaines."
702 - LUCKY JACKSON
Ce propre frère de Héraut d'Armes (Ready Cash) façonné durant l'automne, s'est imposé pour la première fois le 21 novembre, directement à Vincennes. Son mentor et pilote Jean-Michel Bazire avait alors commenté : "Il gagne dans une réduction intéressante. Il ressemble à son frère, avec beaucoup de speed et de tempérament. Il a de la qualité mais il faut qu'il prenne cela du bon côté. Il va falloir mettre des freins pour canaliser ses ardeurs."
703 - LEARN TO FLY
Ce neveu de QUARTINO (333.610 €), RICHMOND PARK (407.860 €) et GIBOULEE DE MARS (372.050 €) s'est imposé une fois à Vincennes, le 28 octobre, avant ensuite de prendre des places dans les Groupes. Son entraîneur Frédéric Senet nous déclarait alors : "C’est un poulain que j’estime et que j’ai façonné moi-même en province. Il a pris beaucoup du côté Uriel Speed, avec de la taille et de la vitesse."
704 - LOGAN JIEL
Ce fils de la classique montée Quiléa Jiel (Prix de Vincennes, Gr.1) se fait remarquer par ses fins de courses tranchantes. Il vient de signer les meilleurs chronos partiels finaux dans le Prix Leopold Verroken (Gr.3). A battu Lucky Jackson le 21 janvier, faisant alors dire à son driver Franck Ouvrie : "C’est un petit cheval dur qui va encore progresser et c’est donc de bon augure. Il faut faire attention en partant car il voudrait faire trop vite mais il a un bon moteur."
Sur le même thème : Prix de la Ferté-Macé : Logan Jiel brille à son tour
705 - LITTLE STAR FLEURY
Qualifiée tôt (le 24 mai à Caen en 1'20''3), elle a débuté dès le 15 août. Son premier et seul succès à ce jour a été signé à Vincennes, le 3 novembre. Son entraîneur Hédi Le Bec nous avait alors dit : "Elle a un petit défaut d'aplomb et, de ce fait, va beaucoup dans les genoux. Au fil de ses courses, nous avons réussi à l'alléger. Elle trouve mieux son passage et s'est aussi endurcie. C'est une petite pouliche assez précoce."
706 - LILAS CASTELLE
Etoilée lors de sa qualification le 7 juillet à Meslay-du-Maine (en 1'17''6), elle a couru rapidement. Elle ne compte qu'une victoire à ce jour obtenue à Vincennes le 7 novembre, laissant à distance LET ME SHINE GIO (FACE TIME BOURBON), future lauréate semi-classique. Son entraîneur Cyrille Buhigné avait alors commenté : "Elle s'est envolée pour finir. Elle a toujours eu un changement de vitesse peu commun. C'est une jument top, valant le matin tous les chevaux de l'écurie."
707 - LOMBOK JIEL
Remarqué lors de sa qualification (2 étoiles), ce sculptural fils de la classique montée Surabaya Jiel n'a été battu que par Lovino Bello (Village Mystic) dans le Prix Paul Viel (Gr.2). Son entraîneur Jean-Luc Dersoir en était satisfait : "On voulait courir cette course pour prendre la température à ce niveau et il fait une très belle course. Il était plus calme aujourd’hui mais doit encore s’améliorer sur ce point."
708 - LASH PERRINE
Ce frère du classique Gatsby Perrine (Ready Cash), 4ème de ce Critérium des Jeunes (Gr.1), a ouvert son palmarès en septembre après avoir été par deux fois le dauphin de Luciano Menuet (Feliciano). Son driver d'alors, Eric Raffin, avait alors analysé : "Il a pour lui de ne rien lâcher, c'est un petit dur. Il lui manque juste de la vitesse pour l'instant. Il sera vraiment à son affaire sur les longues distances."
709 - LOPIGNA
Doublement étoilée lors de sa qualification (en 1'16''6 le 9 juin à Grosbois), elle a signé 3 victoires lors de ses 4 premières sorties. Lors de son dernier succès, Frédéric Prat nous avait relaté : "Elle a été bien qualifiée, avant de gagner tout de suite à Enghien tout en accumulant les travaux entre les courses. Elle refait une bonne valeur ce soir (N.D.L.R. : le 20 octobre). Quand on pourra la plaquer, ce sera un vrai plus."
710 - LOULOU DE MYE
Brillant lors de sa qualification (en 1'16''4 le 23 mai à Meslay-du-Maine et 2 étoiles à la clé), ce parent de CHALLENGER DE MYE (197.330 €) s'est imposé d'emblée à Enghien. Après joué les seconds rôles dans les Groupes, il vient de remporter le Prix Léopold Verroken (Gr.3) faisant dire à son entraîneur/driver Romain Larue : "Au même âge, Loulou de Mye est meilleur que GELATI CUT. Il est aussi plus précoce."
Sur le même thème : Luciano Menuet en chef de file
711 - LUCIANO MENUET
Il mérite le titre de premier leader de sa génération dans le tableau masculin après avoir remporté trois de ses quatre premières tentatives, entre juillet et octobre. Il a été deux fois fautif par la suite avant de s'imposer dans le Prix Maurice de Gheest (Gr.2), le 6 janvier, aux dépens de LASH PERRINE (DJANGO RIFF) et Lemon Tree (Face Time Bourbon). Son driver d'alors (absent pour cause d'accident, lire notre édition du 15 février, Alexandre Abrivard, nous avait débriefé : "Il est brave et facile : ses deux dernières fautes étaient vraiment bêtes. C'est le meilleur de la génération quand on considère qu'il aurait pu gagner les deux dernières fois." De nouveau malheureux en dernier lieu dans le Prix Paul Viel (Gr.2), avec Yoann Lebourgeois, il fait figure de postulant à la victoire.
712 - LEMON TREE
Hormis lors de ses débuts (fautif), il n'a jamais conclu plus loin que troisième. Son dernier succès a été signé dans le Prix Timoko (Gr.3), le 25 novembre, sachant que Luciano Menuet (Feliciano) avait pris le galop à la fin. Son entraîneur/driver William Bigeon avait réagi en ces termes : "À l'intersection des pistes, il est sorti pour contourner un adversaire sur ses fins et je l'ai trouvé très tonique à ce moment-là. Il est resté sérieux tout au long de la phase finale." Troisième lors de ses deux dernières sorties, il est la tête de liste, avec Louisiane de Bomo (Ready Cash), de la génération dorée du professionnel mayennais (6 victoires durant l'hiver à Vincennes avec ses "L").
713 - LOVINO BELLO
Très rapidement lancé dans le circuit (débuts victorieux le 29 juillet aux Sables-d'Olonne), ce pensionnaire de Jocelyn Robert a gravi les échelons à l'automne et reste sur deux succès dans des semi-classiques, ce qui en fait le mâle le plus riche de sa génération. Ses deux principaux titres ont été obtenus sur 2.700 mètres, le parcours de ce Critérium. En dernier lieu, son entraîneur nous a appris : "C’est un cheval maniable, qui accepte le travail et la charge de travail. Il a du volume et de la carrosserie." De son côté, Eric Raffin constate : "Il suit tous les trains et a un gros moteur."
714 - LOUISIANE DE BOMO
Impressionnante lors de sa qualification à Laval le 20 juin dernier (en 1'17''4 / 2 étoiles dans Province Courses l'Hebdo), elle ne compte qu'une défaite (4ème du Prix Une de Mai, Gr.2) en six tentatives. Meilleure pouliche actuelle de sa promotion, elle vient de résister de peu à LITTLE STAR FLEURY (DOBERMAN) dans le Prix Roquépine (Gr.2). Elle a été décontenancée ce jour-là nous avait expliqué son pilote Benjamin Rochard : "Aujourd’hui, Louisiane de Bomo avait des œillères plates descendantes et je pense qu’elle a été un peu surprise à la fin. Elle a flotté et n'a pas réagi comme on le pensait. C’est une top pouliche. J’ai pris du plaisir à l’entrée de la ligne d'arrivée lorsqu’elle a accéléré (...) Même si on a eu le bon parcours, le chrono est bon et elle n’a rien lâché."