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L’Observatoire social 2023 : de nouveaux horizons | LETROT
AFASEC - ETUDE

L’Observatoire social 2023 : de nouveaux horizons

02/07/2023 - INSTITUTION - 24H au Trot
Guillaume Herrnberger, le directeur général de l’Afasec, s’est livré à une présentation des grands chiffres et indicateurs de l’activité d’entraînement des courses en 2022. Compilé dans une synthèse, sous le libellé de l’Observatoire Social 2023 des courses, le document conforte les tendances mises en lumière les dernières années. Il permet aussi de prendre connaissance de « trous dans la raquette » dans la connaissance de l’ensemble de la filière. Des lacunes sur lesquelles l’Afasec et ses partenaires devraient tenter d’apporter des réponses dans les prochaines années.
courses au trot ©JLL-LeTROT
©Afasec ©Afasec

 

Des projets à venir spécifiquement au trot


➤ Une Masterclass au trot lors de la prochaine année. Lancée il y a quelques mois, la première Masterclass au galop sera reconduite lors de la prochaine rentrée. Une déclinaison au trot sera aussi lancée l’an prochain, sans doute à Graignes, avec les mêmes objectifs précisés par Guillaume Herrnberger : "Il s’agit d’apporter une surcouche de formation complémentaire notamment pour accompagner des jeunes qui ont fait le choix de passer d’une vie professionnelle privée à une vie professionnelle publique."

➤ Une journée pour l’emploi dans le Trot avec la Société du Trotteur Français probablement en octobre 2023. Il s’agira de partager le maximum d’informations sur le sujet de l’emploi, allant des démarches déjà effectives aux enjeux d’avenir.

 

 

 

Les projets d’ouverture de l’Observatoire Social à de nouveaux champs d’étude


Intégrer les emplois non salariés, hors des radars actuels

Que 65 % des entraîneurs ne soient pas employeurs de main d’œuvre interpelle. Guillaume Herrnberger éclaire sur le sujet : "Notre Observatoire social est concentré sur le salariat au sens traditionnel. Il existe aujourd’hui en France de multiples formes d’emplois, comme l’intérim ou les prestataires. Il faut que nous ayons recours à un cadrage plus global pour intégrer ces formes d’emplois. J’espère que nous pourrons le faire dans le prochain Observatoire social. Il va falloir sortir de l’ombre ce sujet. Sachez que sur le sujet spécifique de la prestation, et notamment de l’auto-entreprenariat, nous sommes en train de rédiger avec l’Institut du Droit Equin une note juridique sur le recours à cette forme d’emploi. On ira à un niveau de précision véritablement approfondi." Un guide d’explication devrait sortir en septembre pour recenser les différents cas de figure de la prestation de services appliquée au monde de l’entraînement.

La création d’une association réunissant tous les acteurs de la formation des courses hippiques

L’Afasec forme à peu près 50 % des profils spécialisés dans la filière hippique chaque année. "Cela fait de l’évolution de l’Observatoire social pour l’an prochain, déclare le directeur de l’Afasec. Celui de fournir les données consolidées de tous les acteurs de la formation hippique. On réfléchit avec les autres acteurs à s’unir dans une association des formations aux courses." Le changement de doctrine est net désormais à l’Afasec dans son appréhension de l’environnement. Guillaume Herrnberger précise encore sur ce sujet : "Il ne faut pas se tromper de concurrents. Ce ne sont pas les MFR ou les CFA de l’enseignement public ou privé mais bien les secteurs extérieurs à la filière cheval comme le BTP ou la logistique."

 

 

 

 

Des projets nouveaux pilotés par l’Afasec


➤ En juillet, des membres de l’Afasec vont se rendre en Inde pour identifier des candidats potentiels dans le cadre d’une opération de recrutement de jockey (au galop) à l’international. Cette démarche s’inscrit dans la continuité d’une offre de service de recrutement international proposée par l’Afasec à un tarif sans commune mesure avec les prestataires privés (700 €).

➤ Une représentation des courses hippiques devrait être présente en juillet à La Motte-Beuvron lors des Championnats de France de la FFE (Fédération Française d’Equitation) qui rassemblent 15.000 équitants pendant deux semaines. Guillaume Herrnberger dévoile sur ce projet : "Ce sera le fruit d’un travail de longue haleine et il s’agit d’un changement culturel très profond avec la volonté de travailler ensemble (c’est-à-dire avec la filière équestre). On travaille extrêmement bien avec le GHN (Groupement Hippique National) et la FFE (Fédération Française d’Equitation). Ce projet est aussi le résultat du Conseil Emploi et Formation de l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation) qui nous permet de nous réunir une fois par trimestre." Des courses à poneys au galop et une délégation des courses hippiques sous l’égide d’Elise David (directrice de l’Emploi de l’Afasec) seront présent pour promouvoir les courses devant un public important de l’équestre et de l’équitation classique.

 

 

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