Une victoire importante pour l'avenir
Avec cette victoire, Horsy Dream bat Idao de Tillard dans son jardin et dans un exercice dans lequel le crack de Thierry Duvadestin excelle. Un verdict important qui couronne une envie d'en découdre de Pierre Belloche, l'entraîneur du vainqueur, qui nous debriefe : "On avait le choix d’aller sur le Kymi Grand Prix mais je ne voulais me défiler d’un duel avec Idao. C’était important pour la suite des événements de montrer les dents. Cela a été magnifiquement réalisé par le cheval et par Eric (Raffin) avec beaucoup de sang-froid. Personnellement, j’aurais attaqué plus tôt, quand Hokkaïdo est venu. Je n’aurais pas pris le risque d’être enfermé vivant et de vivre un cauchemar. Eric est en pleine euphorie, a pris des risques importants et cela a été gagnant. C’est magique de voir Horsy Dream sur le pied de 1’02 pour finir. Je pense que le cheval gagne en roulettes. Il a moins forcé que dans l’Elitlopp."
Idao de Tillard moins bien que cet hiver ?
Fautif lors de son échauffement, Idao de Tillard s'était vu ajouter du poids (des cloches) avant la course. Thierry Duvaldestin analyse de son côté : "Le cheval fait sa course et on n’est pas déçu plus que cela. Horsy Dream a changé de statut, ce n’est plus le même. De notre côté, on a moins le vent dans le dos que cet hiver. Le cheval était bien mais il a fallu lui rajouter une cloche. Il a couru avec 300 grammes. Ce n’est pas rien. Il est peut-être un peu moins bien que cet hiver mais fait une très bonne valeur quand même. Avec son numéro, on avait prévu d’aller devant. Horsy Dream a eu le super parcours dans une course où il n’y a pas eu de temps morts."
Les deux précédents vainqueurs du Prix René Ballière, Vivid Wise As (2022) et Hokkaïdo Jiel (2023) ont conclu à la lutte avec Idao de Tillard. Au sujet de Hokkaïdo Jiel, son entraîneur Jean-Luc Dersoir nous déclare : "Il fait une super course. Il était loin et a dû produire un gros effort pour se rapprocher. Il n’a pas lâché pour finir. Je suis content de lui."