Gamay de l'Iton n'en a jamais été aussi proche

Dans la descente de ce Prix Kerjacques, François Lagadeuc a bien essayé de se rabattre en tête au sulky de GAMAY DE L'ITON avec dans l'idée sûrement de se faire couvrir un peu plus loin par HUSSARD DU LANDRET. En vain car Laurent Abrivard avait la même option tactique avec sa jument HANNA DES MOLLES. Du coup, le cheval de Hughes Levesque a dû voyager à deux le nez au vent. Pour autant, il s'est remarquablement défendu et n'a cédé qu'in extremis sous l'attaque d'USAIN TOLL tout en résistant de peu à HOOKER BERRY. "Il a été très bon et j'ai longtemps cru à la victoire, analyse le pilote normand, forcément frustré d'être battu d'aussi peu alors que son partenaire semblait tenir son premier Groupe 2. Il fait une superbe course et nous sommes devancés par celui qui nous a pisté toute la course. D’un naturel froid, il était très motivé aujourd'hui (lire samedi) et bien dans le collier toute la course."

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Hooker Berry, chef de file des 7 ans

Alors que l'on attendait beaucoup des 7 ans, dont plusieurs revendiquaient un statut de lauréat(e) de Groupe 1, HOOKER BERRY est le seul à réussir à se placer sur le podium et quelques mètres supplémentaires lui auraient peut-être même permis de s'imposer. "J’ai perdu un peu de temps dans le dernier virage pour passer ELIE DE BEAUFOUR qui ne progressait plus et ce n’est pas l’endroit où il est le plus à son affaire. Il s’est très bien relancé dans la ligne droite et termine son parcours sur un drôle de pied ! Il faut le driver comme ça. Je le trouve vraiment extra, même mieux que cet hiver. Il a un moral d’enfer en ce moment. Normalement avec un tel chrono, on gagne !", analyse Nicolas Bazire. Venu en tête à la sortie de la plaine, le vainqueur du dernier Prix de Paris Marathon Race (Groupe 1) HUSSARD DU LANDRET n'a pas été en mesure de réagir aux attaques depuis la sortie du dernier tournant. "Il avait bien décompressé après son succès dans le Prix de Paris et manquait de travail pour aborder cette épreuve. Je pensais que cela serait suffisant...", avance son entraîneur Benoît Robin. Deux autres 7 ans terminent au pied du podium, à savoir le 7 ans italien BILO JEPSON et HOKKAIDO JIEL (Brillantissime). "Je suis content, sa prestation est bonne", juge son entraîneur Jean-Luc Dersoir.