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Gelinotte signée Charley Mills | LETROT
Dans le rétro de l'Amérique

Gelinotte signée Charley Mills

04/10/2024 - PORTRAITS - SETF - Jacques Pauc
A l'approche du Meeting d'Hiver à Paris-Vincennes, le Prix d'Amérique Legend Race plane déjà dans tous les esprits. Nous vous proposons chaque vendredi de revivre la saga de grands champions de légende qui ont remporté le championnat du monde de Sulky. En ce jour du Prix Charley Mills, nous revivons les exploits de Gelinotte.
Gelinotte et Charley Mills ©DR - Gelinotte et Charley Mills à Chamant
Gelinotte ©DR - Gelinotte

ELLE RATE « L’AMÉRIQUE » À 5 ANS

Aussi s’attendait-on à la voir régner à 5 ans sans partage, surtout après un début de meeting d’hiver 1954-1955 tonitruant marqué par quatre succès qui portaient à onze le nombre de ses victoires consécutives. Or, elle allait se faire battre par son compagnon d’entraînement Fortunato II (Critérium des 5 Ans, Critérium Continental, Prix des Meilleurs) à la surprise générale dans le Prix d’Amérique où elle était partie grande favorite à 3/10 ! Attardée durant le parcours, Gélinotte revint fort sur les animateurs dans le dernier tournant, mais elle ne put vraiment inquiéter Fortunato II, qui avait fait le trou (1’21’’7 - 2 600 m. - GP) après avoir été rapidement placé aux premiers rangs par Roger Céran-Maillard. Cancannière prenait la troisième place un peu plus loin, précédant Ettlingen et la championne suédoise Frances Bulwark. Certains bons esprits n’hésitèrent pas alors à affirmer que Mills avait laissé gagner le mâle pour lui donner une plus grande valeur d’étalon, Fortunato II ayant été vendu ensuite aux Haras Nationaux.

« Faux, affirme Roger Baudron qui assista à la course. Gélinotte, c’est ma jeunesse et je regardais toujours Mills quand il courait. Ce jour-là, je pense qu’il fut trop confiant. Il était parti au milieu des autres, alors que Roger Céran-Maillard avait tourné sur place en dedans pour prendre tout de suite la tête avec Fortunato II qui était un très bon cheval. Gélinotte était loin de Fortunato II dans le parcours et, quand elle est venue dans la ligne d’arrivée, Mills la commanda sans bouger, car il ne bougeait jamais les mains. Il leva juste la cravache et la jument faillit tomber à l’amble ! Gélinotte était ambleuse en effet. Elle dut donc se contenter de la deuxième place. »

De son côté, Charley Mills expliquera : « Fortunato II gagna facilement, alors qu’il avait souffert d’une seime huit jours avant. C’était sûrement un grand cheval, mené en confiance par Roger Céran-Maillard. Il était mis sans enrênement, ce qui est très spécial chez les trotteurs. Je terminais deuxième avec Gélinotte. Elle fut terriblement gênée au départ et dans le parcours, sans quoi elle aurait gagné parce qu’elle était d’une autre classe ».
Comme pour se venger de ce Prix d’Amérique raté, Gélinotte ne devait plus connaître la défaite cet hiver-là. Elle s’imposa coup sur coup dans les Prix de Belgique (1’18’’7 -2 300 m. - GP) et d’Argentine (1’20’’8 - 2 600 m. - GP), rendant 50 mètres aux chevaux de tête. Puis elle surmonta un handicap de 75 mètres dans le Prix de Paris (1’22’9 - 3 425 m. -GP), précédant De Belle Etoile et Cancannière (partie à son poteau).

Ensuite, ce fut une nouvelle facile victoire dans le Prix de Sélection où les paris engagés sur ses chances furent remboursés ! Elle termina son hiver par un nouveau succès dans le Prix Vénus en mars. Au printemps, elle partit pour Milan (le 25 avril) où elle ne put rendre 40 mètres au champion italien Oriolo dans le Prix de la Foire, abaissant le record d’Europe à 1’16’’6 (2 140 m.). Charley Mills racontera : « Alors qu’elle rendait 40 m. sur 2 100 m., Gélinotte dut tourner sur cette piste de mille mètres autour de douze chevaux, dont Oriolo l’un des meilleurs chevaux que l’Italie n’ait jamais eus. Trotter 1’16’’6 dans ces circonstances était une performance absolument remarquable ». Peu après, la jument fut mise au repos et resta absente des pistes pendant huit mois. Elle effectua sa rentrée le 18 décembre 1955, à Vincennes, terminant pour une fois non placée (elle devait rendre 50 mètres). Mais, dès sa course suivante, on retrouva la vraie Gélinotte dans le Prix Marcel Laurent où elle rendit victorieusement 25 mètres à Ile d’Amour et 50 mètres à Horus L. Charley Mills avait attendu pour lui faire prononcer son effort et adopta d’ailleurs la même tactique dans la foulée, dans le Prix de Bourgogne, où Gélinotte vint prendre l’avantage à la sortie du dernier tournant, rendant 50 mètres aisément à Garde Pile et Falémé.

ÉBLOUISSANTE À 6 ET 7 ANS

La championne venait d’entrer dans sa sixième année et allait désormais accumuler les exploits un peu partout en Europe. Elle commença par briller chez elle, en France, en signant sa première victoire dans le Prix d’Amérique 1956 où elle partait « courue » à 1/10. Cette fois, Mills lui fit prendre la tête dès la descente. La suite ne fut qu’une formalité, Gélinotte s’imposant sans être menacée en 1’22’2 (2 600 mètres - GP), sous une pluie battante et sur un terrain collant, devant Hortansia VII, Horus L, Goéland et Scotch Harbor. André Djoudad, son lad, put la ramener avec fierté dans le cercle des vainqueurs. Une semaine plus tard, dans le Prix de France, seule à rendre 25 mètres, elle partit vite pour prendre la tête en plaine et gagner de nouveau sans opposition (1’19’’2 - 2 275 m. - GP) devant Hatik, Cancannière, Dicton et Tampiko. Le Prix de Paris se disputant sept jours plus tard, Gélinotte attendit cette fois l’entrée de la ligne droite pour attaquer et dominer le champion suédois Gay Noon (1’21’’4 - 3 400 m. - GP). Cancannière venait ensuite devant Giroflée F et Horus L auxquels elle rendait 50 mètres.

Enfin, elle termina en beauté son meeting d’hiver 1955-1956 par une sixième victoire consécutive. C’était dans le Prix de Sélection qu’elle gagna au petit trot devant Ica VI et Ginetta après avoir pris le meilleur au petit bois (à mi-montée). Il n’y avait que six partants et Gélinotte fut remboursée au mutuel. Elle partit peu après pour l’Italie, s’imposant d’abord à Naples dans le Grand Prix de la Loterie (batterie et finale, rendant 20 mètres à Assisi en finale en 1’17’’8 - 1 700 m.), puis à Milan dans le Grand Prix de la Foire en rendant facilement 40 mètres sur 2 100 mètres et à Modène (rendant 20 m. à Assisi sur 2 060 m. dans le Prix Ghirlandina). Pratiquement imbattable alors, la fille de Kairos alla courir en Suède fin mai pour disputer l’Elitloppet. À cette époque, comme en France et un peu partout en Europe, les rendements de distance existaient dans les grandes épreuves. Ainsi dans cet Elitloppet, Gélinotte dut rendre 20 mètres à Tampiko pour s’imposer sur 1 600 mètres dans sa batterie (1’17’’3) avant de battre à poteau égal Frances Bulwark et Gay Noon en finale (1’16’’7). Une semaine plus tard, dans le Grand Prix d’Aby, elle vint tout à la fin à bout de Gay Noon (1’20’’ - 2 640 m.), alors qu’elle domina Tampiko et de nouveau Gay Noon dans le Grand Prix de Gelsenkirchen le 1er juillet.

Il fallut un incident de course pour briser cette série de victoires (quatorze). Il eut lieu le 19 août, à Enghien, dans le Prix d’Europe. Gélinotte (rendant 75 m.) fut victime d’un accrochage et se retrouva hors course. La jument fut mise ensuite au repos et ne revint en piste qu’en décembre, à Milan, où elle termina à la sixième place en rendant 40 mètres, tout en terminant non loin des premiers. Un nouvel hiver s’annonçait et la reine du trotting européen allait continuer d’afficher sa classe. Après un second accessit pour sa réapparition, à Vincennes, dans le Prix de Bourgogne gagné par Horus L devant Emden, où elle rendait 50 m., Gélinotte se présenta le 27 janvier au départ de son troisième Prix d’Amérique, une nouvelle fois en position de favorite (à 4/10). Comme elle avait gagné l’année passée le Prix d’Amérique, elle devait rendre 25 mètres à seize adversaires. Aucun ne put toutefois soutenir la comparaison avec la fille de Kairos, qui vint en tête au début de la montée pour s’imposer très aisément (1’20’’6 - 2 625 m. - GP) devant Hatik, Héli Volo, Tampiko et Ilot du Marais. Elle était drivée comme d’habitude par Charley Mills, qui était entré dans sa 70ème année.

Allait-elle, comme l’hiver précédent, réussir le « coup de trois » dans les trois grands internationaux de l’hiver ? Oui ! Ainsi, dans le Prix de France, malgré un handicap de 25 mètres, elle l’emporta sans émotion devant Emden et Smaragd après avoir pris la tête à mi-montée (1’18’’5 - 2 275 m. - GP). Dans le Prix de Paris, où elle devait rendre 75 mètres (!), Gélinotte ne laissa aucune chance à Hippogriffe, Faust VII et la suédoise Smaragd après avoir fait son effort dans le dernier tournant (1’22’’8 -3 425 m. - GP). Gélinotte reste la seule à avoir réussi à gagner deux fois lors du même hiver les Prix d’Amérique, de France et de Paris ! 

À 7 ans, elle continua de parcourir l’Europe en train, tant et si bien qu’elle fut surnommée la « madone des sleepings ». Gélinotte jouissait alors d’une grande popularité, ayant dépassé largement le cadre du milieu des courses. Une rose et une chanson furent notamment créées pour elle. En 1957, on la vit encore au Danemark, où elle rendit 40 mètres à Jariolain dans le Grand Prix International, ou en Suède pour un nouveau succès dans l’Elitloppet (rendant 40 m. sur 1 600 m. lors d’un match à deux face à Cornet en finale en 1’17’’) et dans le Grand Prix d’Aby (rendant 20 m. à Tornese en 1’20’’2 - 2 640 m.).

Cependant, à force d’être obligée de combler de lourds handicaps, Gélinotte s’usa. Son chant du cygne devait avoir lieu l’hiver suivant à Vincennes. Après une deuxième place derrière Infante II dans le Prix de Bourgogne où Gélinotte, mal partie, lui rendait 25 mètres et 50 aux chevaux de tête et un échec à Enghien (5ème en rendant 40 m. sur 1 600 m.), Mills refusa de lui faire disputer le Prix d’Amérique avec un handicap de 50 mètres. Il attendit le Prix de France, mais Gélinotte, handicapée de 25 mètres comme Jamin, dut se contenter de la quatrième place, à distance de son jeune rival.

Sa dernière course eut lieu dans le Prix de Paris où elle vint en deuxième position en haut de la montée avant de plafonner, terminant quatrième de Jariolain, Infante II et Smaragd. C’était fini. Gélinotte (8 ans) allait retourner au Manoir des Etangs qui la vit naître et retrouver son fidèle Pierre Vanpevernage qui l’avait « chouchoutée » dans sa prime jeunesse. 

URA SON MEILLEUR PRODUIT

Après sept années passées sur les hippodromes (de 2 à 8 ans, elle disputa 86 courses pour 54 victoires et 11 places), elle allait commencer une deuxième carrière, celle de poulinière. Gélinotte 1’16’’ engendra huit produits. La première Palombe 1’20’’ (une femelle de Carioca II) gagna à Vincennes à 4 et 5 ans, avant de donner elle-même l’excellente Colomba II 1’16’’(par Fandango) (1ère Prix Jean Cabrol, 3ème Prix de la Société d’Encouragement de Clissa, 5ème Prix d’Amérique de Bellino II). Son deuxième rejeton Quiscale 1’22’’, fruit de son union avec Eboué Wilkes, fut de pointure classique au monté à 3 et 4 ans (1er Prix Urgent, 2ème Prix de Vincennes, 1er Prix Camille de Wazières). Comme étalon, on lui doit notamment Coppet 1’18’’ et Bary des Etangs 1’17’’. Puis vinrent Terekie 1’27’’ et Ura 1’18’’, deux mâles de Carioca II, le second nommé faisant dire à Charley Mills : « C’est le bon de Gélinotte ». De fait, Ura 1’18’’, un mâle bai puissant, fut l’un des meilleurs de sa génération, s’épanouissant surtout à l’âge (monté-attelé) (1er Prix Joseph Lafosse, Edmond Henry et Jules Lemonnier, 2ème Prix des Centaures, 4ème Prix de Cornulier, 4ème Prix de Normandie, 4ème Prix des Elites, 2ème Prix Jockey, 4ème Prix Championnat Européen). Jean Riaud, qui le driva parfois, estimait : « Ce n’était pas un champion mais un bon cheval, très trotteur mais un peu « matériel » ». Et Michel Gougeon, qui a souvent été aussi son partenaire, rappelle: « Ura ne ressemblait  pas à sa mère, Gélinotte. Il était en dessous les cracks du moment, ce n’était pas un « super ». C’était un cheval important qui avait une grande action et pas besoin de poids ».

Comme étalon, Ura s’affirma le meilleur continuateur du sang de Gélinotte, produisant notamment les champions Iris de Vandel 1’11’’ (Titan Cup), Ivory Queen 1’16’’(Critérium des 3 Ans), Noble Atout 1’14’’(Critériums des 3 et 5 Ans), Lurabo 1’13’’ (Prix d’Amérique, de France, Critérium des 5 Ans), devenu à son tour père d’Abo Volo 1’12’’ (Prix d’Amérique) et Reine du Corta 1’16’’(m)) (1ère Prix du  Cornulier, de Normandie et des Elites) mais aussi d’Ispahan 1’16’’, Greyhound 1’17’’, devenu père du crack Ourasi 1’11’’ (quatre Prix d’Amérique), Olvera 1’16’’, etc.

Deux autre filles de Gélinotte nées de son union avec Fandango montrèrent de la qualité. Ce furent Verlinotte 1’20’’(a) gagnante à Vincennes à 4 ans et surtout Bartavelle 1’18’’ (4 victoires à 3 ans à Vincennes, 4ème du Critérium Continental). Verlinotte 1’20’’ devint la grand-mère d’Aiglon D'eau (2ème du Critérium des 3 Ans) et Bartavelle 1’18’’ la mère de Luciole des Etangs 1’14’’, bonne lauréate à Vincennes, devenue la grand-mère de Line Pellois 1’14’’ (3ème du Prix Reine du Corta). Pour revenir à Gélinotte, elle mourut à 20 ans, en 1970.

GÉLINOTTE ET SON MAÎTRE

Aujourd’hui, le souvenir de Gélinotte 1’16’’ s’est bien sûr un peu estompé. Mais sa légende demeure comme celle de son « maitre » Charley Mills. Ali Hawas, qui travailla pour ce dernier, aimait à rappeler : « Charley Mills avait fait installer des haut-parleurs sur sa piste à Chamant pour habituer Gélinotte au bruit et à la musique, car elle était très nerveuse. Il la travaillait en heats de 2 000 mètres, parfois quatre, le dernier le plus lent pour qu’elle garde une bonne impression de la piste et du travail. Mills était un homme au talent exceptionnel. Sans lui, croyez-moi, il n’y aurait pas eu de Gélinotte. Comme driver, il démarrait souvent lentement, avec une guide plus longue que l’autre. Ainsi ses chevaux trottaient la tête à gauche ; ils ne se couchaient pas dans les tournants pour autant. Lorsqu’il se mettait en arrière dans son sulky, c’est qu’il demandait le maximum à son partenaire. Mais je ne l’ai jamais vu taper un cheval. Il aimait venir en une fois, pour finir, ne cherchant jamais à gagner de loin ».

Roger Baudron est allé travailler des chevaux chez Mills à Chamant et a drivé pour lui en course, remportant le Critérium des 3 Ans avec Pinochle. Il se souvient : « Au début, Gélinotte était entraînée par Marcel Perlbarg à Joinville, puis elle était passée chez Charley Mills à la campagne à Chamant. Là-bas, Mills travaillait en heats de 2 000 mètres et en gardait toujours sous le pied. Les chevaux étaient dressés en confiance. Ils étaient au bout des doigts, ils ne tiraient pas. Il y avait un homme pour trois chevaux. Mills s’est beaucoup occupé de Gélinotte. C’était une demi-ambleuse, comme beaucoup de produits de Kairos. Elle avait besoin de poids mais, avec les ambleurs, c’est plus une question de légèreté de main ; tout est dans l’embouchure. Gélinotte était une belle jument, avec du sang. Mais, quand il y a une réussite exceptionnelle, c’est parce que l’entente dans le couple homme-cheval est exceptionnelle, comme Gélinotte avec Charley Mills ».

Grand professionnel, l’Allemand Kurt Hormann (3 600 victoires) fut, lui, formé par Charley Mills, demeurant son ami et drivant souvent pour lui. « Mills avait beaucoup voyagé, notamment aux Etats-Unis où il avait appris l’entraînement en heats qu’il avait rapporté en Allemagne et en France ensuite, dira-t-il au sujet du maître. Il attachait une grande importance à la ferrure. Son plaisir était de passer des heures avec son maréchal-ferrant l’après-midi pour chercher à améliorer les ferrures de ses chevaux. Il travaillait aussi beaucoup les pieds des chevaux, avec des graisses et des onguents. Avec Gélinotte par exemple, il mettait le poids de ses fers en dedans, changeant sa ferrure selon qu’elle courait à Vincennes ou à l’étranger sur une piste dure de 800 mètres. Il cherchait toujours à se rapprocher de l’allure naturelle de chaque cheval. C’était aussi un maître pour les brides. En course, Mills était un super tacticien qui drivait au chronomètre, aimant venir à la fin. »

Pour conclure, laissons la parole à Charley Mills lui-même : « Gélinotte était engagée une année pour aller courir en Italie sur la distance du mile anglais (1 609 m.). Durant les semaines précédentes, je l’entraînais en vue de cette course. Quelques jours avant la course, il fut acté de ne pas y aller. Mais elle était en grande forme, aussi décidais-je de lui faire faire le mile lors de son travail suivant. Je l’ai alors chronométrée en un peu moins de deux minutes (N.D.L.R. : 1’14’’5 en réduction kilométrique) sur la piste de Chamant qui n’était vraiment pas très rapide. C’est dommage que Gélinotte ne soit pas allée aux Etats-Unis, car il n’y a aucun doute qu’elle y aurait trotté sur le pied de 1’57’’ sur le mile (1’12’’7 en réduction kilométrique) ou mieux. C’était Gélinotte, le meilleur cheval que j’ai jamais drivé et entraîné ».

La victoire de Gelinotte dans le Prix d'Amérique 1956

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